Le vélo est un sport en plein essor au Québec. Les produits sont de plus en plus diversifiés et spécifiques aux différents terrains, objectifs et attentes en termes de confort et de performance. Comme l’être humain est tout sauf symétrique et que le vélo l’est parfaitement, la pratique du cyclisme amène le corps dans une position non naturelle qui peut mener à des inconforts, voire même des blessures.
De ce fait, le positionnement sur vélo en physiothérapie est un élément de choix dans la prévention des blessures, l’amélioration du confort et aussi de la performance. Les connaissances d’un physiothérapeute en lien avec les mécanismes de blessures et la biomécanique permettent d’adapter le positionnement selon les caractéristiques de chacun, assurant ainsi un service personnalisé. Il sera également en mesure de traiter ces blessures et de prescrire différents exercices en lien avec les éléments observés.
Les bénéfices sont tous aussi importants lorsque le cycliste cherche à optimiser ses performances. En effet, le positionnement sur le vélo est l’un des éléments les plus significatifs sur la performance, suivant immédiatement la préparation physique adéquate. Un bon positionnement permet d’améliorer la mécanique de pédalage en limitant la perte d’énergie et en favorisant l’aérodynamisme et le confort sur le vélo. Ces trois éléments sont également complétés par une prise en charge des caractéristiques du cycliste et l’enseignement de différents exercices visant à corriger ces limitations.
Si ces douleurs apparaissent seulement à la pratique du vélo ou sont significativement augmentées, il est fort probable qu’un positionnement sur le vélo sera bénéfique. Il se peut que le positionnement soit complété par une prise en charge en physiothérapie si le cycliste présente des limitations d’ordre physique. Le physiothérapeute est donc un intervenant clé assurant le lien entre ces facteurs.
Que ce soit dans un objectif de confort ou de performance, les cyclistes de tous niveaux peuvent bénéficier d’un bon positionnement. Cette réalité s’applique autant au vélo sur route, en montagne, sur gravier ou pour du cyclotourisme.