Étourdissements
Pour certains, avoir des étourdissements, c’est normal. Ils mentionnent avoir eu cela toute leur vie : de légers déséquilibres ici et là. Pour d’autres, il s’agit du mal des transports et l’aversion pour les manèges. Il est vrai que dans plusieurs des cas, cette sensation étrange d’ivresse ou de marcher sur des nuages est anodine et sans conséquence grave.
Quelques causes d’étourdissements
- Baisse de tension artérielle par le changement de position rapide;
- Infection : faiblesse, manque d’énergie;
- Effet secondaire aux allergies;
- État de stress ou d’anxiété;
- Effets secondaires à l’alcool, tabagisme, drogue et même de certains médicaments;
- Grossesse;
- Trouble de glycémie : hypoglycémie;
- Fatigue : surcharge physique et/ou mentale manque de sommeil.
Si aucun des changements mentionnés ci-haut n’est en jeu, il est alors important de faire le tour de la situation actuelle et passée pour découvrir l’origine probable. L’apparition des étourdissements peut être subite ou progressive, avec ou sans évènement particulier. Il faut alors se questionner sur les faits suivants:
- L’intensité des étourdissements : sur une échelle de 1 à 10, variable ou constant;3
- Présence de maux de tête ou non;
- Présence associée de vertiges : pièce qui tourne;
- Douleur ou raideur au cou;
- Changement de travail ou de sport : cou à la tête, changement de posture ou de matelas;
- Évènement paraissant inoffensif : chirurgie, intervention chez le dentiste, changement important de situation – couple, famille, travail, amis, loisirs.
Pourquoi poser toutes ces questions? Parce que les étourdissements peuvent être en lien avec une composante physique cou et yeux: muscles, vertèbres et nerfs ou diminution du niveau de la vision.
Souvent, l’une des raisons des étourdissements, c’est une différence d’information entre l’information perçue et l’information réelle. Cette discordance entraîne lors un décalage pouvant être ressentie comme un étourdissement.
Quelles sont les interventions possibles?
En physiothérapie, il est possible de travailler au niveau de la mobilité et des tensions musculaires spécifiques au cou et au crâne. L’utilisation du taping peut être intéressante pour un support partiel du cou, mais une combinaison d’exercices est toujours plus gagnante à moyen et long terme. Parfois, une rééducation de notre réflexe « œil-oreille interne » est nécessaire avec l’aide de certains exercices. Par ailleurs, une référence en optométrie est recommandée pour ajuster la vision elle-même si pertinent.
On remarquera ici que les étourdissements peuvent être multifactoriels. Une évaluation spécifique avec un physiothérapeute formé en rééducation vestibulaire permettra de mieux cibler l’origine et d’intervenir adéquatement.