La tendinite achilléenne est une irritation au point d’attache du mollet derrière le talon. Lorsque le mollet se contracte, il tire sur le talon en amenant le pied en position pointée lorsque nous sommes assis ou couché et sur la pointe des pieds, lorsque nous sommes debout.
Une surutilisation de ce muscle, par exemples lors de la pratique de la course à pied, de sports impliquant des sauts ou de la randonnée, peut conduire à une inflammation, une déchirure partielle ou à une déchirure complète du tendon d’Achille. Une pression trop accrue telle que le port des bottes de ski peut aussi causer ce type de blessure.
Souvent, les gens vont rapporter de la douleur lors de la montée des escaliers et une sensation d’étirement désagréable lors de la descente. Descendre en position accroupie et surtout se relever de cette position sont souvent périlleux. La douleur peut être présente pendant l’activité, mais peut perdurer pendant un certain temps après l’arrêt de celle-ci. Il n’est pas rare que les premiers pas au lever soient pénibles. De plus, il est possible que la simple pression des couvertures, des bas ou des souliers soit désagréable.
Il est important d’éviter les mouvements répétés, de progresser nos entraînements et sorties sportives de manière adéquate et d’appliquer de la glace en plus de prévoir un temps de repos lors de l’apparition des symptômes.
Lorsque la douleur persiste, il est pertinent de consulter en physiothérapie pour éviter la détérioration et la chronicité de la condition. Tout d’abord, le physiothérapeute évalue la gravité de la condition et réfère, au besoin, au médecin pour des examens supplémentaires. Un arrêt complet du sport peut être nécessaire.
Il faut d’abord réduire l’inflammation présente au niveau du tendon par des traitements tels que l’électrothérapie, les aiguilles sèches et l’ultrason. Des techniques de relâchement musculaire au mollet et au pied peuvent être pertinentes. Par ailleurs, la mobilité de la cheville et du pied doivent être évaluées. Le taping est une autre modalité intéressante pour réduire le stress sur le tendon et bien sûr, le renforcement.
Les données sur les infiltrations de cortisone sont plutôt négatives au sujet de ce type de condition. En effet, il y aurait des risques de rupture, pouvant conduire à une chirurgie et une réadaptation plus longue par la suite. Chez Physio Atlas, nous serons heureux de vous accompagner dans votre processus de récupération et retrouver votre vie sportive active.