Le coude se compose de la jonction de 3 os : l’humérus (bras), le radius et l’ulna (avant-bras). Principalement, le biceps plie le coude, alors que le triceps permet de l’étendre. On y retrouve aussi des ligaments qui stabilisent l’articulation, des nerfs qui amènent le courant électrique et aussi, une bourse qui permet de lubrifier l’articulation. Cette lubrification protège les tendons et le cartilage. La bourse olécrânienne se situe à la pointe du coude, avec très peu de protection (muscles ou gras). Elle est donc facilement exposée aux différentes blessures ou irritations.
Comme décrit dans notre chronique sur la bursite à la hanche, lorsque la bourse est inflammée ou infectée, elle libère son liquide lubrifiant et propage des éléments inflammatoires. On peut alors noter l’enflure, la douleur et l’ankylose qui caractérisent la bursite.
Plusieurs causes sont possibles dans ce type de condition. Cela peut être traumatique (par compression ou par étirement) ou infectieux. Voici une liste des principaux facteurs de risques :
Bref, un effort inhabituel ou répété de manière prolongée est souvent à l’origine de l’inflammation de la bourse.
Voici les principaux symptômes :
Tout d’abord, il faut gérer l’inflammation. La prise d’anti-inflammatoires, de glace et le repos peuvent être nécessaires. Le physiothérapeute peut aussi utiliser d’autres modalités :
S’il y a signe d’infection, comme de la fièvre, il est alors approprié de consulter le médecin ou le pharmacien.
En conclusion, une bursite au coude n’est pas si anodine. Il faut l’adresser rapidement et de manière appropriée. Des bursites mal guéries peuvent causer, à long terme, des atrophies musculaires et des raideurs. Elles peuvent faciliter les récidives d’autres bursites, même des tendinopathies au coude.